Partir un semestre à l’étranger
Pourquoi ne pas faire la connaissance d’un troisième pays ? Chaque année, les étudiants de l’ISFATES ont la possibilité de découvrir des nouveaux pays, en Europe et ailleurs dans le monde, au sein du programme ERAMUS ou d’autres coopérations. Ces programmes s’adressent aux L3 et aux M2. Aussi bien, la htw Saar que l’Université de Lorraine compte un bon nombre d’universités partenaires en Europe et dans le monde.
Les pays comme l’Espagne, l’Italie, la Finlande, la Croatie ou le Mexique appartiennent aux destinations possibles. Cette opportunité singulière permet aux étudiants d’utiliser les compétences interculturelles et linguistiques déjà acquises et de les améliorer. Ces coopérations offrent aux étudiants la possibilité d’une ouverture internationale de leurs études afin de les préparer à leur future vie professionnelle. Cette année encore 27 étudiants sont partis en ERASMUS : par exemple Mathilde Lemaire et Jonas Raffelsiefer, étudiants en Sciences de gestion en L3 et Annika Palzer, étudiante en Génie mécanique en L3. Voici leurs témoignages sur leur semestre Erasmus.
- Quelles furent tes motivations pour partir à l’étranger ?
Mathilde Lemaire (Venise, Italie) : « Juste une envie de ne pas passer à côté de l’opportunité Erasmus, qui, je trouve, est un des plus beaux aboutissements de l’UE. Une envie de s’ouvrir à une autre culture, que celle franco-allemande, que l’on commence à bien connaître. Et le choix de l’Italie, parce que c’est un pays magnifique et que la langue italienne est vraiment très belle ! Et qui refuserait de manger des pâtes, des pizzas et des glaces à longueur de journée ?! »
Jonas Raffelsiefer (Riga, Lettonie) : « Je voulais améliorer mon anglais, mais aussi connaître d’autres pays et faire la connaissance d’étudiants du monde entier. Comme je n’étais jamais en Europe de l’Est, j’étais très intéressé d’y aller, et on raconte que les pays baltiques seraient jolis, ce qui est vrai. »
Annika Palzer (Lappeenranta, Finlande) : « J’ai voulu partir dans un pays plutôt loin de la France et l’Allemagne, et surtout dans un pays que je n’avais pas encore visité. Mon principal but était d’améliorer mon anglais. »
- Comment s’est déroulée ton arrivée ? … tes premiers cours ?
Mathilde Lemaire (Venise, Italie) : « L’arrivée en Italie n’a pas été simple. Les quelques activités découvertes des campus ont été annulées à cause du mauvais temps. Sachant que les cours sont répartis sur différents campus dans la ville, ce n’était pas facile de savoir où aller. En plus de ça, le système universitaire est différent : tu choisis tes propres cours. Une fois qu’on est dedans ça va, mais au début faut s’accrocher. »
Jonas Raffelsiefer (Riga, Lettonie, image droite) : « Le semestre a doucement commencé, donc on avait assez de temps de s’orienter dans la ville. Ce qu’il faut savoir, c’est que les Lettons sont un peu timides et froids. Ce qui rend la communication parfois difficile. En plus, les personnes plus âgées ne parlent pas anglais, donc il faut aussi utiliser des gestes pour se faire comprendre. A part ça, Riga n’est pas trop grand donc on connaît très vite la ville. »
Annika Palzer (Lappeenranta, Finlande) : « L’université en Finlande a attribué un tuteur à chaque étudiant Erasmus. J’ai pu entrer en contact avec ma tutrice avant mon départ et lui poser mes dernières questions. Elle est venue me chercher à la gare et m’a rapportée jusqu’à la résidence étudiante, ce qui a rendu mon arrivée en Finlande très facile et agréable. Nous avons eu une journée d’intégration. Bien sûr, tous les cours se déroulent en anglais. Les premiers jours étaient fatigants, surtout si en dehors du cours, on parle aussi qu’anglais mais on s’y habitue très vite ! »
- Qu’est-ce qui te plaît en particulier ?
Mathilde Lemaire (Venise, Italie) : « L’ambiance Erasmus ! C’est un truc inqualifiable ! Ça se vit. Et ça m’a aussi permis de rencontrer plein de gens venant des 4 coins du monde (en particulier des Allemands faut avouer !). Donc les amis allemands si vous voulez parler un peu d’autres langues, ici ce n’est pas le bon plan pour vous, sorry !»
Jonas Raffelsiefer (Riga, Lettonie) : « La Lettonie en général, mais aussi Riga en particulier, ont tout ce qu’il faut. Proche de Riga, il y a la mer avec des belles plages au sable blanc, il y a plein de parcs nationaux autour. A Riga même, on peut faire plein d’activités comme aller au musée, se balader en ville, faire du sport ou la vie nocturne. Ce qui me plaît beaucoup, c’est le marché central. »
Annika Palzer (Lappeenranta, Finlande, image gauche) : « J’habite au bord du plus grand lac de la Finlande, donc complètement dans la nature. Même si Lappeenranta est assez petit et qu’il n’y a pas grand-chose à faire dans le centre-ville, on ne s’ennuie jamais : randonnées, barbecues au lac, sauna, voyage dans pays voisins (Russie, Suède, Estonie), regarder des matchs de hockey sur glace et faire la fête. Ce que j’aime le plus, c’est que j’ai pu rencontrer des personnes venant du monde entier. En décembre, le soleil sort pour maximum 4 heures, le lac est complètement gelé et il fait encore plus froid. Mais pour se réchauffer il y a le sauna ! »